Connie et Oliver dans la Pléiade
En Connie on aura reconnu Constance, Lady Chatterley, et en Oliver son garde-chasse, Mellors. Publié à compte d’auteur en 1928, circulant sous le manteau (un assez large manteau) jusqu’en 1959, objet d’un procès retentissant en 1960, Lady Chatterley’s Lover fut longtemps synonyme de scandale. Si l’on voulait bien, à la faveur de la nouvelle traduction proposée, le lire pour lui-même, le roman n’y perdrait rien. C’est en octobre que paraîtra le volume de la Pléiade consacré à D. H. Lawrence : Women in Love, Lady Chatterley’s Lover et le recueil de trois novelettes intitulé, selon les éditions, The Captain’s Doll ou The Ladybird ont été retraduits pour l’occasion par Marc Porée et Laurent Bury. Voici, à titre d’échantillon, un extrait du chapitre VI de L’Amant de Lady Chatterley (le premier dialogue entre Constance et Mellors) dans la traduction inédite de Marc Porée.
Sans doute dans l’histoire des hommes le mal n’a-t-il jamais atteint d’apogée plus noir, d’acmé plus sanglante qu’en cette période de quelques années — presque rien sur l’échelle universelle — qui a vu la carte du ciel s’enténébrer.
Le 2 octobre 1931 était publié, par les soins de Jacques Schiffrin, un petit Baudelaire qui allait faire du bruit. C’était le premier volume de la Pléiade.
Quatre-vingt-dix ans plus tard, on revient brièvement, dans cette Lettre, sur dix éditions qui, de dix ans en dix ans, ont été des jalons sur la route de la collection. Nullement un palmarès ; simplement quelques repères, choisis parmi d’autres qui, n’était la règle des dix ans, auraient pu figurer dans cette sélection.
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Parution le 7 Novembre 2024
1632 pages, ill., Prix de lancement 72.00 € jusqu'au 31 12 2024