Les médias en parlent
«La Pléiade [...], c’est avant tout, selon l’expression de Malraux, une «bibliothèque de l’admiration» - un exceptionnel succès à la fois commercial et de prestige et dont l’histoire recoupe bon nombre d’événements de l’histoire du monde, au moins éditorial.»
«Au total, dix sept étapes sont nécessaires pour assembler un seul exemplaire. Comptez trois mois entre la réception du papier et la sortie des livres
de I'imprimerie. Entre temps, dix neuf points de contrôle assureront la parfaite qualité de chaque ouvrage. Voila pourquoi, souvent imitée, jamais égalée, La Pléiade reste la Rolls Royce de I'édition. »
«Combien de temps faut-il pour “accoucher” d’un nouveau volume ?
Hugues Pradier : Il faut de trois à six ans, parfois plus. Pour Boris Vian, le projet qui vient d’aboutir date de 2005. Notre travail est une sorte d'artisanat. Une fois la décision prise de publier un auteur, nous nous demandons quel plan retenir : faut-il suivre la chronologie, classer les œuvres par genre, etc. Ensuite, il faut établir et annoter les textes : un travail colossal, en partie invisible.»
«Il est des honneurs qui ne se refusent pas. Julien Gracq opposa une fin de non-recevoir au jury du prix Goncourt qui avait célébré en 1951 Le Rivage des Syrtes. jean-paul Sartre déclina, lui, en 1964, le prix Nobel de littérature. Mais aucun des deux ne refusa d'être publié dans la prestigieuse Bibliothèque de la Pléiade. Intégrer ce catalogue, c'est intégrer une famille qui compte parmi ses membres Voltaire, Pascal, Balzac, Hugo, Rimbaud, Proust... Une sorte de passerelle pour l'éternité. Comme le dit Hugues Pradier, le directeur éditorial de la collection depuis 1997, "s'il est difficile d'entrer dans la Pléiade, il est encore plus rare d'en sortir".»