F. Scott Fitzgerald, Échos de l'âge du jazz
Au sommaire de l’édition des œuvres de Fitzgerald à paraître en septembre sous la direction de Philippe Jaworski figureront notamment une quinzaine de «récits». Il s’agit d’écrits de caractère autobiographique, des « essais personnels » généralement rédigés à la première personne et que Scott publiait dans la presse. Aucune de ses tentatives de les réunir en recueil n’aboutit avant sa mort. Echoes of the Jazz Age, dont nous prépublions ici un extrait dans la traduction inédite de Marc Chénetier, parut dans Scribner’s Magazine en novembre 1931. Comme le souligne Philippe Jaworski, Scott livre là une chronique impressionniste de la décennie (1919-1929) qui l’a fait connaître, à laquelle son nom et son œuvre restent attachés et qui, commencée comme une fête, s’est dégradée en névrose et en crise de violence, avant de sombrer dans la vulgarité.
Dom Juan ou le Festin de Pierre, découvrez l'histoire de cette œuvre perdue et retrouvée.
Dans les précédents numéros de La Lettre de la Pléiade, nous avons tenté de donner une idée de ce qu'est l'établissement d'un texte littéraire.
De l'édition de Sodome et Gomorrhe II de Marcel Proust dans la Pléiade.
L'éditeur de textes est un homme (parfois, une femme) à cheval sur les principes qu'il a exposés dans la section de l'appareil critique intitulée « Note sur le texte ». Mais — on l'a vu dans la précédente Lettre, avec la soudaine métamorphose des rastaquouères en moustiques — les grands textes n'hésitent pas à désarçonner leurs éditeurs. D'où l'intérêt d'avoir une bonne assiette.
On a vu qu'établir un texte n'est pas toujours facile. Mais que dire de l'établissement d'un texte qui n'existe pas ? Aussi étrange que cela puisse paraître, le texte n'existe pas toujours, notamment lorsque, ce que nous considérons aujourd'hui comme une œuvre, n'en était pas une pour son auteur.