« Que devenez-vous, et que deviennent les Nouvelles orientales ? Paraissent-elles toujours en novembre, comme convenu ? Si le volume vous paraît trop court, je puis vous envoyer un conte du même goût, pour le corser. […] Vous avez vu que “Le prince Genghi” a paru dans La Revue de Paris de ce mois ? » Marguerite Yourcenar s’enquiert, dans cette lettre du 24 août 1937 adressée depuis la Suisse à Emmanuel Boudot-Lamotte, secrétaire éditorial auprès de Gaston Gallimard, de l’avancement d’un recueil de nouvelles dont elle est l’auteur.