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Nouvelles complètes
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Henry James

Nouvelles complètes

Tome IV
1898-1910
Trad. de l'anglais (États-Unis) par Anne Battesti, Claude Grimal, Caroline Guény, Aurélie Guillain, Évelyne Labbé, Marie-Rita Micalet et Christine Savinel. Édition d'Évelyne Labbé

Parution le 22 Septembre 2011
Bibliothèque de la Pléiade, n° 571
Achevé d'imprimer le 05 Septembre 2011
1808 pages, rel. Peau, 105 x 170 mm

70.50 € Acheter le livre

ISBN : 9782070114672
Code distributeur : A11467
GENCOD : 9782070114672

Ce volume contient

Le Tour d'écrou - Dans la cage - Covering End - Le Cas présent - La Condition - L'«Europe» - La Bonne Décision - Les Fausses Perles - Un lieu vraiment parfait - Maud-Evelyn - Miss Gunton de Poughkeepsie - La Personne idéale - L'Arbre de la connaissance - L'Humiliation des Northmore - La Tierce Personne - La Note du temps - Les Ailes brisées - Les Deux Visages - Mrs. Medwin - Le Holbein de Lady Beldonald - L'Ombre d'une histoire - Flickerbridge - La Bête dans la jungle - La Maison natale - Les Journaux - Le Château de Fordham - Julia Bride - Le Coin charmant - Le Gant de velours - Mora Montravers - Le Crêpe noir de Cornelia - Le Banc de la désolation - Une tournée de visites - Hugh Merrow - Appendices.

Bien au-delà des années dites «d'apprentissage», Henry James (1843-1916), romancier prolixe, trouva dans la forme courte un champ d'expérimentation privilégié. Il lui arrivera même de se la donner pour modèle : «Écrire comme si, à n'importe lequel de ses stades, mon récit devait être une nouvelle. Seul moyen d'avancer et de tout inclure.» En effet, s'il ne cesse de succomber avec délices à la tentation de développer, l'exigence de brièveté répond à un idéal de maîtrise indissociable pour lui de la création littéraire, de sorte que chaque nouvelle tentative vient ressusciter le rêve d'un «triomphe de concision vigoureuse et vivante», d'un «pouls ou rythme très bref», d'«un petit joyau à la forme éclatante, rapide, vive».
Au-delà de la forme, les cent douze nouvelles de James, d'ailleurs plus ou moins brèves, répondent à un même souci : «Dépeindre la vie des gens n'est rien, tant que l'on n'a pas décrit leurs perceptions». D'incise en parenthèse, d'emboîtements en bifurcations, d'hypothèse en analogie, leur lecteur s'engage dans les méandres de la conscience et du texte, guidé par un art où, selon Maurice Blanchot, «tout est mouvement, effort de découverte et d'investigation, plis, replis, sinuosité, réserve, art qui ne déchiffre pas mais est le chiffre de l'indéchiffrable».

Les tours d'écrou

Joseph Macé-Scaron, Le Magazine littéraire (novembre 2011)

«Le Tour d' écrou ouvre le quatrième volume des nouvelles complètes de Henry James publiées dans « La Pléiade » sous la direction d' Evelyne Labbe. Nous pouvons enfin, grâce à un travail de bénédictin, accéder à la totalité de ces cent douze nouvelles. On ne sait pas ce qu il faut saluer ici en premier la présentation, l'appareil critique ou la traduction. Tout a vocation à servir d'écrin à la prose jamesienne. Un ravissement.»

Gérard-Georges Lemaire, Les lettres françaises (1 septembre 2011)

«Les deux derniers tomes des nouvelles d'Henry James dans la bibliothèque de la Pléiade offrent la possibilité de prendre la mesure du génie de l'écrivain américain. C'est aussi la possibilité de comprendre l'évolution de sa prose. Les excellentes présentations d'Annick Duperray et d'Evelyne Labbé font comprendre que l'auteur a suivi plusieurs fils d'Ariane pour mener à bien son oeuvre, non sans mille dilemmes.»

Les dernières nouvelles du Maître James

Sean J.Rose, Livres Hebdo (16 septembre 2011)

«Suite des Nouvelles complètes en « Pléiade » de Henry James : deux volumes couvrant les années de maturité de l'un des stylistes les plus subtils des lettres anglaises.

" ...les livres de James sont à l'image d'une ruche composée de mille alvéoles de subtilité psychologique. Une écriture qui annonce le stream of consciousness (« flux de conscience ») de Virginia Woolf ou de James Joyce, mais aussi le temps proustien.»