À Venise, un avocat préférait au tribunal le théâtre. Le public aimait toujours la commedia dell’arte : Goldoni (1707-1793) en accepta tout d’abord la technique et les masques, pour bientôt remplir les canevas de mots à la portée sociale nouvelle. Arlequin et Colombine cédaient la place à des bourgeois affairés et moralistes, à des nobles désargentés, à d’habiles commères... En 1762, il s’établit à Paris. De nouvelles comédies, en italien, mais aussi en français, allaient porter à 150 les œuvres d’une longue carrière. (M. G.)