En 1932, Paulhan apprend que plus d’un habitant de Guéret aurait volontiers « fourché » son ami Jouhandeau s’il l’avait pu sans danger. Et maintenant encore : à cause des « papotages » et « sales potins » dont il a fait ses premiers livres, tels que son cycle de Chaminadour. Il est vrai que le romancier écrit ce qui lui chante, sans aucun souci du public, rien ne lui semblant plus naturel que de scandaliser, quand il s’agit de mettre au pas la convention et l’hypocrisie. « La poule pond, le lion rugit, j’écris. C’est tout », aime-t-il à répondre avec malice.