Pirandello (1867-1936) aborda le théâtre à travers les nouvelles et les romans. Il découvrait tôt que l’homme est « un, personne et cent mille » et, à la veille du fascisme, auquel il adhéra cependant, le thème de la destruction de l’identité individuelle hantait sa réflexion. Nul héros viril, nulle gloire nationale sur cette scène, mais des âmes en peine, placées dans des intérieurs bourgeois, exposés aux éclairages, du « théâtre dans le théâtre ». Pour qu’à la fin les personnages déposent le « masque » social et paraissent « nus ». (M. G.)