«Ne surestimons pas le "goût" moderne et juvénile de la fête : ce n’est qu’une version appauvrie des grands débordements dionysiaques, et des déchaînements transgressifs célébrés par Georges Bataille. Et les événements récents nous ont montré son revers faux et dangereux. Que "le goût de la fête" était l’autre nom et le paravent de l’inconscience. La face aimable d’un monde d’égoïsmes sombrement crispés sur le "moi d’abord et que le reste périsse"».
Danièle Sallenave