Les littératures ne sont pas classées, dans ce volume, suivant les familles linguistiques auxquelles elles appartiennent, mais en principe selon leur ordre d'apparition, ordre qui se trouve être également géographique. En effet, les plus anciennes ont pris naissance dans les îles de l'Extrême Occident (Grande-Bretagne, Irlande et Islande), et les plus récentes se situent à l'Est et au Sud-Est. Une place à part
étant consacrée aux littératures française et provençale, elles ne figureront que dans le tome III.
Des chapitres préliminaires retracent l'évolution générale des littératures occidentales, depuis la création des littératures nationales jusqu'aux mouvements littéraires les plus récents. Il est évident que, dans ces chapitres préliminaires, une large place a dû être réservée aux littératures française et provençale. Viennent ensuite quatre chapitres relatifs à la littérature latine chrétienne et moderne. Puis : littératures insulaires (islandaise, irlandaise, galloise, anglaise, anglaise des Dominions, anglaise des États-Unis) ; littératures péninsulaires du Sud (espagnole, hispano-américaine, portugaise, brésilienne, catalane, italienne, néo-hellénique) ; littératures péninsulaires du Nord (danoise, norvégienne, suédoise, finnoise) ;
littératures continentales du Nord (allemande, néerlandaise, flamande, frisone, yiddish [à laquelle est rattachée l'israélienne], romanche) ; littératures d'Europe Centrale (polonaise, tchèque, slovaque, sorabe, hongroise) ; littératures balkaniques (bulgare, serbe, croate, dalmate, slovène, albanaise, roumaine) ; littératures d'Europe Orientale (balte, russe, ukrainienne, biélorussienne, carpathorusse). Un chapitre spécial est consacré aux littératures non slaves d'U.R.S.S., y compris celles qui sont nées depuis la Révolution de 1917.