La Pléaide

  • La Pléiade /
  • Catalogue /
  • Bibliothèque de la Pléiade /
  • Collectif, Théâtre espagnol du XVIIe siècle
Ajouter à ma sélection Ajouter à ma bibliotèque

Collectif

Théâtre espagnol du XVIIe siècle

Tome I Trad. de l'espagnol par Émile Arnaud et Jean Testas. Édition publiée sous la direction de Robert Marrast. Introduction de Jean Canavaggio

Parution le 5 Avril 1994
Bibliothèque de la Pléiade, n° 407
Achevé d'imprimer le 20 Février 1994
1792 pages, rel. Peau

79.00 € Acheter le livre

ISBN : 9782070113088
Code distributeur : A11308
GENCOD : 9782070113088

Ce volume contient

Lope Félix de Vega Carpio : La Foire de Madrid - Peribáñez et le commandeur d'Ocaña - L'Eau ferrée de Madrid - L'Adultère pardonnée - Fuente Ovejuna - Mudarra le Bâtard - La Petite niaise - Le Chien du jardinier - Le Paysan dans son coin - Le Meilleur alcade est le roi - Le Mari le plus constant, Orphée - Le Chevalier d'Olmedo - Le Châtiment sans vengeance - L'Étoile de Séville. Guillén de Castro y Bellvis : Les Enfances du Cid. Antonio Mira de Amescua : L'Esclave du démon. Luis Vélez de Guevara : Régner après la mort. Juan Ruiz de Alarcón y Mendoza : Les Murs ont des oreilles - L'Épreuve des promesses - La Vérité suspecte - L'Antéchrist - Le Tisserand de Ségovie.

Lope de Vega, Tirso de Molina, Calderón, les trois maîtres du genre, résument aujourd'hui pour nous la Comedia espagnole, un des trois grands théâtres, avec le drame élisabéthain et le théâtre français classique, qu'ont inventés les Temps modernes. Mais ils ne doivent ni masquer toute une cohorte de disciples, ni faire oublier qu'ils ont, avec eux, assuré le succès d'un très ample répertoire : une production de masse, prompte à s'approprier tous les thèmes et, comme on l'a dit justement, à métamorphoser le drame de l'univers en univers du drame.
On trouvera ici une sélection inévitablement restreinte, au regard des milliers de pièces que nous a léguées le Siècle d'Or espagnol ; suffisamment ample, cependant, pour donner quelque idée d'un théâtre qui, au-delà des questions qu'il pose à l'historien, n'a jamais perdu le chemin des planches, parce qu'il continue de parler à notre intelligence et à notre cœur.