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Marivaux

Théâtre complet

Édition et préface de Marcel Arland

Parution le 31 Janvier 1950
Bibliothèque de la Pléiade, n° 79
Achevé d'imprimer le 18 Novembre 1949
1632 pages, rel. Peau, 105 x 170 mm

ISBN : 2070103420
Code distributeur : A10342
GENCOD : 9782070103423

Ce volume contient

Le Père prudent et équitable - L'Amour et la Vérité - Arlequin poli par l'amour - Annibal - La Surprise de l'amour - La Double Inconstance - Le Prince travesti - La Fausse Suivante - Le Dénouement imprévu - L'Île des Esclaves - L'Héritier de village - L'Île de la raison - La Seconde Surprise de l'amour - Le Triomphe de Plutus - La Colonie - Le Jeu de l'amour et du hasard - La Réunion des Amours - Le Triomphe des amours - Les Serments indiscrets - L'École des mères - L'Heureux Stratagème - La Méprise - Le Petit-maître corrigé - Le Chemin de la fortune - La Mère confidente - Le Legs - Les Fausses confidences - La Joie imprévue - Les Sincères - L'Épreuve - La Dispute - Le Préjugé vaincu - La Femme fidèle - Félicie - Les Acteurs de bonne foi. Appendice : La Provinciale.

Cette édition, établie et préfacée par Marcel Arland, permet au lecteur d'avoir enfin réunies toutes les pièces de Marivaux, «à la fois le bénéficiaire et la victime de la Comédie-Française, des précis de littérature et des éditeurs. On ne joue plus que cinq ou six de ses pièces :
Le Jeu de l'Amour et du Hasard, Les Fausses Confidences, L'Épreuve, Le Legs, Arlequin poli par l'Amour... Ce sont elles qu'étudient les professeurs, elles aussi qui s'offrent d'abord dans les Œuvres choisies, où les rassemblent leurs caractères communs. Je sais bien qu'elles comptent parmi les meilleures de Marivaux, que,
même, trois d'entre elles peuvent être tenues pour ses chefs-d'œuvre... Mais le réduire à trois ou à comédies, même à la douzaine que comportent les meilleurs recueils, lui qui nous en a laissé trente-quatre et qui en écrivit davantage, c'est montrer la même injustice que si l'on ramenait Corneille aux quatre ou cinq chefs-d'œuvre scolaires...
On n'a pas fini de découvrir Marivaux. On le croyait fixé à une époque, et son art n'a pas vieilli, non plus que le monde qu'il met en scène. On parlait de simple badinage : c'est d'abord son audace qui nous étonne. Et de coquetterie, de métaphysique : il nous émeut par son frémissement et son humanité. On le réduisait à une formule et un sujet, alors qu'il aborde tous les genres et passe de la pure analyse à la critique morale ou sociale...»
Marcel Arland.