Parution le 22 Septembre 2022
Bibliothèque de la Pléiade, n° 664
Achevé d'imprimer le 17 Août 2022
1392 pages,
rel. Peau, 104 x 169 mm
ISBN : 9782070114962
Code distributeur : A11496
GENCOD :
9782070114962
« Deux romans de l’aînée des terribles sœurs terminent en beauté l’édition en Pléiade de leurs œuvres romanesques.»
« Dirigé par Dominique Jean, auquel on devait déjà les deux premiers volumes de la série, paraît (enfin) à la Bibliothèque de la Pléiade le troisième et dernier volume des Œuvres de la famille Brontë. Dans l’élégante préface que procure le victorianiste Laurent Bury, Shirley et Villette sortent de l’ombre dans laquelle Jane Eyre les a longtemps relégués.»
« Sans commune mesure avec Jane Eyre, devenue une icône des lettres anglaises, objet de multiples adaptations pour le grand et le petit écrans, Shirley et Villette rencontrèrent la faveur du public et restent estimés de l'autre côté de la Manche. Ils sont en revanche souvent ignorés en France alors qu'ils témoignent du talent de leur autrice à composer (comme on le dirait d'un peintre) ses intrigues et à donner vie en véritable portraitiste à des personnages convaincants.»
« On ignore souvent que l'œuvre de Charlotte Brontë se poursuit après l’immense succès de Jane Eyre. En 1849 paraît Shirley. II s’en détache de merveilleux portraits de femmes qui cherchent leur place dans une société anglaise en pleine mécanisation. Dans Villette, publié en 1853, Lucy Snowe, avatar de l'autrice, confesse ses amours, échos de la passion éprouvée par Charlotte à l'égard de Constantin Heger, professeur de rhétorique du pensionnat bruxellois où elle enseigna. Ces deux romans n'avaient pas été retraduits en français depuis plus de soixante ans. »
« II y a eu une vie (littéraire) après Jane Eyre (1847). Charlotte Brontë (1816-55) a signé deux très beaux romans : Shirley (1849), fin portrait de mœurs sur fonds de luttes sociales dans le Yorkshire ; et Villette (1853), qui met en scène une jeune enseignante déboussolée, dans l’atmosphère quasi gothique d’un pensionnant étranger. Ces deux livres rares sont à redécouvrir dans de nouvelles traductions.»