« Dans la vie et la pensée de Vallès, la Commune va être ce qui lui permettra de dégager un livre qui ne soit ni encre morte ni sang noir. Le thème du sang répandu – rouge – irriguera l’ensemble de la trilogie [Jacques Vingtras], et dès L’Enfant, libérant les images du sang sous la plume de Vallès.
Elle apportera, dans l’enfance même, outre les taches de sang familial, ces images du sang populaire, le bon sang – toujours répandu pour les autres. Mais la Commune libère aussi l’encre des écrivains, elle permet à Vallès de passer de l’encre du journaliste – toujours fraîche, mais toujours perdue – à l’encre du romancier, celle qui sauve une oeuvre pour l’avenir.
Si la Commune est, dans la vie et dans l’œuvre de Vallès, une rupture, elle est aussi, à bien des égards, un accomplissement et, en somme, l’approfondissement de la logique de toute une vie. »
Roger Bellet