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Voltaire

Correspondance

Tome XIII
Juillet 1777 - Mai 1778
Édition de Théodore Besterman Notes traduites de l'anglais et adaptées par Frédéric Deloffre. Édition définitive. Additions et corrections par Frédéric Deloffre. Index par Michel Léturmy

Parution le 22 Janvier 1993
Bibliothèque de la Pléiade, n° 395
Achevé d'imprimer le 10 Décembre 1992
1216 pages, rel. Peau, 105 x 170 mm

70.00 € Acheter le livre

ISBN : 9782070112548
Code distributeur : A11254
GENCOD : 9782070112548

La Correspondance de Voltaire représente magnifiquement une période critique de l'histoire : façonnée jour après jour durant
plus de soixante ans, elle nous donne une image fidèle de cette époque, dans. sa noblesse, sa grandeur et sa bassesse, et nous rend
familiers de ses penseurs et de ses artistes, de ses rois et de ses hommes d'État, de ses percepteurs et de ses tripiers ; elle reflète
diversement l'esprit, les sentiments, les faits et gestes d'un très grand homme. Chaque page fait valoir la faculté de pénétration, la
poésie d'un génie. Et tous ces détails font de la correspondance de Voltaire le grand classique du genre épistolaire, et un chef-d'œuvre
de la littérature.

«Les recueils épistolaires, quand ils sont longs, offrent les vicissitudes des âges : il n'y a peut-être rien de plus attachant que les longues correspondances de Voltaire, qui voit passer autour de lui un siècle presque entier. Lisez la première lettre,
adressée en 1715 à la marquise de Mimeure, et le dernier billet écrit le 26 mai 1778, quatre jours avant la mort de l'auteur, au comte de Tally-Tolendal ; réfléchissez sur tout ce qui a passé dans cette période de soixante-trois années. Voyez défiler la procession des morts [...].
L'illustre vieillard, s'enfonçant dans ses années, cesse d'être en rapport, excepté par la gloire, avec les générations qui s'élèvent ; il leur parle encore du désert de Ferney, mais il n'a plus que sa voix au milieu d'elles [...].
Le roi de Prusse, l'impératrice de Russie, toutes les grandeurs, toutes les célébrités de la terre reçoivent à genoux, comme un brevet d'immortalité, quelques mots de l'écrivain qui vit mourir Louis XIV, tomber Louis XV et régner Louis XVI et qui, placé entre le grand roi et le roi martyr, est à lui seul toute l'histoire de France de son temps.»
Chateaubriand, Vie de Rancé.